fbpx
Grand Prix de la Francophonie à Petr Kral – L’Académie française présente le palmarès de ses prix pour l’année 2019

Grand Prix de la Francophonie à Petr Kral – L’Académie française présente le palmarès de ses prix pour l’année 2019

L’Académie française a le plaisir de vous communiquer son palmarès pour l’année 2019. Ce palmarès contient 64 distinctions. Le Grand Prix du Roman sera, comme de coutume, décerné à l’automne. L’an passé, c’est Camille Pascal, pour son livre L’été des quatre rois paru chez Plon qui l’avait emporté.

GRANDS PRIX

Grand Prix de la Francophonie

M. Abdeljalil Lahjomri (Maroc)

et M. Petr Král (République tchèque) <<<<< in Miraggi con Nozioni di base 

Grande Médaille de la Francophonie

M. Jean Pruvost

Grand Prix de Littérature

M. Régis Debray, pour l’ensemble de son œuvre

Grand Prix de Littérature Henri Gal

Prix de l’Institut de France :

M. Michel Le Bris, pour Pour l’amour des livres et l’ensemble de son œuvre

Prix Jacques de Fouchier

M. Claude Martin, pour La diplomatie n’est pas un dîner de gala. Mémoires d’un ambassadeur

Grand Prix Michel Déon

M. Stéphane Hoffmann

Prix de l’Académie française Maurice Genevoix

M. Jean-Marie Planes, pour Une vie de soleil et l’ensemble de son œuvre

Grand Prix Hervé Deluen

M. Dai Sijie (Chine)
Grand Prix de Poésie

M. Pierre Oster, pour l’ensemble de son œuvre poétique

Grand Prix de Philosophie

M. Jacques Bouveresse, pour l’ensemble de son œuvre

Grand Prix Moron

Mme Barbara Stiegler, pour « Il faut s’adapter ». Sur un nouvel impératif politique

Grand Prix Gobert

M. Philippe Joutard, pour La Révocation de l’édit de Nantes ou les Faiblesses d’un État et l’ensemble de son œuvre

Prix de la Biographie (littérature)

M. Georges Forestier, pour Molière

Prix de la Biographie (histoire)

M. Olivier Varlan, pour Caulaincourt

Prix de la Critique

M. Jean Céard, pour l’ensemble de ses travaux critiques

Prix de l’Essai

Mme Anne de Lacretelle, pour Tout un monde. Jacques de Lacretelle et ses amis
Prix de la Nouvelle

M. Louis-Antoine Prat, pour Belle encore et autres nouvelles

Prix d’Académie

Mme Dominique Schnapper, pour La Citoyenneté à l’épreuve. La démocratie et les juifs et l’ensemble de son œuvre

M. Michel Collot, pour son œuvre poétique et critique

M. René Hénane, pour Aimé Césaire, une poétique

M. Denis Lalanne, pour Dieu ramasse les copies

Prix du cardinal Grente

P. Jean-Yves Lacoste, pour l’ensemble de son œuvre

Prix du Théâtre

M. Édouard Baer, pour l’ensemble de son œuvre dramatique

Prix du Jeune Théâtre Béatrix Dussane-André Roussin

M. Hervé Bentégeat, pour Meilleurs Alliés

Prix du Cinéma René Clair

Mme Valeria Bruni-Tedeschi, pour l’ensemble de son œuvre cinématographique

Grande Médaille de la Chanson française

M. Vincent Delerm, pour l’ensemble de ses chansons

Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises

Mme Silvia Baron Supervielle, femme de lettres franco-argentine

Mme Nurith Aviv, cinéaste israélienne

M. Tahar Bekri, poète tunisien

Mme Marie-Noëlle Craissati, d’origine égyptienne, fondatrice des éditions Alexandrines qui publient notamment la collection « Le Paris des écrivains »

M. Gérald Larose, chef de file du syndicalisme québécois, qui a œuvré pour la défense du français dans la société québécoise

PRIX DE FONDATIONS – PRIX DE POÉSIE

Prix Théophile Gautier

M. James Sacré, pour Figures de silences

Prix Heredia

M. Denis Rigal, pour La Joie peut-être

Prix François Coppée

M. Sébastien Fevry, pour Solitude Europe

Prix Paul Verlaine

M. Pascal Riou, pour D’âge en âge

Prix Maïse Ploquin-Caunan

M. Gabriel Zimmermann, pour Depuis la cendre

PRIX DE LITTÉRATURE ET DE PHILOSOPHIE

Prix Montyon

Mme Olivia de Lamberterie, pour Avec toutes mes sympathies

Prix La Bruyère

M. Martin Rueff, pour Foudroyante pitié. Aristote avec Rousseau, Bassani avec Céline et Ungaretti et pour À coups redoublés. Anthropologie des passions et doctrine de l’expression chez Jean-Jacques Rousseau

Prix Jules Janin

M. Jean-Claude Schneider, pour sa traduction des OEuvres complètesd’Ossip Mandelstam

Prix Émile Faguet

M. Stéphane Zékian, pour son édition critique des éloges de Ronsard, Michelet, Chénier, Gautier, Fontenelle, Vigny et Taine proposés par Thibaudet au concours d’éloquence de l’Académie française

Prix Louis Barthou

M. Michel Bernard, pour Le Bon Cœur

Prix Anna de Noailles

Mme Paule Du Bouchet, pour Debout sur le ciel

Prix François Mauriac

M. Bruno Pellegrino, pour Là-bas, août est un mois d’automne

Prix Georges Dumézil

M. Alain Boureau, pour Le Feu des manuscrits. Lecteurs et scribes des textes médiévaux

Prix Roland de Jouvenel

M. Florent Couao-Zotti, pour Western tchoukoutou

Prix Biguet

M. Florian Michel, pour Étienne Gilson. Une biographie intellectuelle et politique

Prix Jacques Lacroix

M. Baptiste Morizot, pour Sur la piste animale

PRIX D’HISTOIRE

Prix Guizot

M. Marcel Gauchet, pour Robespierre, l’homme qui nous divise le plus

M. Jean-Pierre Cabestan, pour Demain la Chine : démocratie ou dictature ?
Prix Thiers

M. Philippe Apeloig, pour Enfants de Paris (1939-1945)

Prix Eugène Colas

M. François Dosse, pour La Saga des intellectuels français (1944-1989)

M. Gérard Noiriel, pour Une histoire populaire de la France. De la guerre de Cent Ans à nos jours

Prix Eugène Carrière

Mme Sophie Mouquin, pour Versailles en ses marbres. Politique royale et marbriers du roi

Prix du maréchal Foch

M. Jean-Vincent Holeindre, pour La Ruse et la Force. Une autre histoire de la stratégie

Prix Louis Castex

MM. Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin, pour Là où se mêlent les eaux. Des Balkans au Caucase, dans l’Europe des confins

Prix Monseigneur Marcel

Mme Catherine Kikuchi, pour La Venise des livres (1469-1530)

M. Shinichiro Higashi, pour Penser les mathématiques au xvie siècle
Prix Diane Potier-Boès

Mme Oissila Saaïdia, pour L’Algérie catholique. Une histoire de l’Église catholique en Algérie (xixe-xxie siècle)

Prix François Millepierres

Mme Claudia Moatti, pour « Res publica ». Histoire romaine de la chose publique

Prix Augustin Thierry

M. Jean-Charles Ducène, pour L’Europe et les géographes arabes du Moyen Âge (ixe-xve siècle)

PRIX DE SOUTIEN À LA CRÉATION LITTÉRAIRE
Prix Henri de Régnier

Mme Charlotte Hellman, après Glissez, mortels

Prix Amic

Mme Diane Mazloum, après L’Âge d’or

Prix Mottart

M. Guy Boley, après Quand Dieu boxait en amateur.

“Nozioni di base”: la recensione di Violetta Giarrizzo su polonicult.com

“Nozioni di base”: la recensione di Violetta Giarrizzo su polonicult.com

di Violetta Giarrizzo

“”È la nostra cecità, cecità esistenziale, che rende il mondo che ci circonda così misterioso. Petr Král, con discrezione, ce lo svela”. Così si apre questa prima edizione italiana di Nozioni di Base, con un’introduzione di Milan Kundera che ci fa presagire un libro certamente sui generis.

Petr Král è uno scrittore e poeta ceco nato a Praga ed emigrato a Parigi nel 1968, dopo l’invasione sovietica. È stato una figura di spicco dell’editoria clandestina fiorita a Parigi nonché dell’intelligenza praghese antisovietica. Diplomato alla FAMU di Praga, ha contribuito a veicolare la cultura non ufficiale svolgendo l’attività di critico letterario e cinematografico, ma anche di interprete, traduttore e insegnante, dedicandosi alla scrittura di saggi, sceneggiature, diverse raccolte di versi in ceco e in francese tra cui Enquête sur des lieux (Flammarion, 2005). Ha contribuito anche alla traduzione e alla diffusione della letteratura ceca in Europa, curando importanti antologie come Le Surréalisme en Tchécoslovaquie (Gallimard 1983) e Anthologie de la poésie tchèque contemporaine 1945-2002 (Gallimard 2002).

Il lettore italiano può avvicinarsi a Král poeta con la raccolta di Tutto sul crepuscolo (Mimesis Edizioni 2014) e alcune poesie tradotte dal ceco e dal francese (rispettivamente da Annalisa Cosentino e da Massimo Rizzante).

Non è, invece, facile incasellare Nozioni di Base (Základní pojmy nell’edizione originale) in un genere letterario predefinito. Edito da Miraggi Edizioni nella collana Tamizdat (pubbicato ”tam” ovvero ”là”, ”altrove”) e tradotto dal ceco da Laura Angeloni, si presenta come una raccolta in prosa di 123 brevi e incisivi pensieri che riguardano svariati oggetti e situazioni della quotidianità dell’autore, che assumono all’interno del libro quasi una connotazione universale.

Definito da Milan Kundera come ”una bella e strana enciclopedia esistenziale della vita quotidiana” si tratta di un collage frammentato di immagini, sensazioni fugaci, epifanie fulminee che lacerano per un istante il tessuto grigio e uniforme della nostra vita quotidiana. Král osserva il mondo, si concentra sugli elementi che appaiono semplici e comprensibili e ne distorce il significato e la funzione. La prima nozione di base riguarda il caffè, una delle immagini più familiari e senza fronzoli per eccellenza, che rappresenta per Král quasi un’improvvisa rivelazione, la coscienza improvvisa della propria esistenza:

”Lasciarsi portare verso se stessi da un sorso bollente, inaspettatamente preciso, della bevanda che ci scorre in corpo insieme ai residui del buio notturno, significa concentrarsi di colpo e affermare chiaramente la propria presenza, nonostante la momentanea indefinitezza dei nostri gesti e la sonnolenza del momento”.

Da questo risveglio scaturiscono gli altri micromondi di Nozioni di base, a partire da un’osservazione attenta degli oggetti comuni e apparentemente futili che ci circondano: ed ecco che Král scrive di una camicia pulita ma anche della zuppa di pesce (”…e la gustiamo con cura, ognuno per sé, la coccoliamo e ci attardiamo con lei come con il nostro destino”), dell’attaccapanni e del cestino per la carta che diventa d’un tratto il custode della nostra esistenza. Ma ci narra anche dei nostri luoghi: il bagno degli uomini e il bagno altrui, l’hotel, la Spagna e l’Italia, l’impellente urgenza di rifugiarsi altrove per fuggire dal qui e ora.

All’interno di queste minuscole avventure, raccontate in tre righe o in due pagine appena, affiorano sensazioni e stati d’animo universali e ben conosciuti: il vizio, l’inerzia, la solitudine, l’incompletezza, l’assenza, ma anche la ridondanza, le aspettative deluse, il desiderio e il sollievo.

L’avvicendarsi dei pensieri di Král ricorda e immagini multiformi di un caleidoscopio: l’autore gioca con le gli oggetti in modo imprevedibile, assembla svariati frammenti di vita, osserva le cose da una prospettiva differente, vaga con la fantasia e l’immaginazione. E così l’ordinario si fa straordinario. Scorgere una sagoma dal finestrino di un treno e pensare all’improvviso a tutte le le vite che non saranno mai le nostre, attraversare una strada e rendersi conto delle possibili scelte che ci lasciamo dietro, l’incontro fugace con una donna sconosciuta con la quale avremmo potuto trascorrere tutta una vita, le inevitabili delusioni (”la cavità in cui precipitano senza scopo le nostre mentine rinsecchite non è solo una trappola misteriosa nella stretta di due fianchi, ma è lo sbadiglio dell’intero deserto cosmo”)

Tutto ciò con cui ci scontriamo ogni giorno sembra avere un’essenza nascosta che Král cerca di rivelare e di interpretare attraverso l’introspezione. Ogni cosa ha la potenzialità, quindi, di rivelarci qualcosa di profondo sulla nostra esistenza, di ”svelare il vero bagliore delle cose nella loro usura”, se solo la osserviamo attentamente. E così una giornata passata a languire nella quiete domestica può portarci a delle conclusioni inaspettate sulla nostra vita.

Ho amato molto questa raccolta, un vero e proprio compendio della vita, con la sua struttura frammentaria, il linguaggio asciutto e a tratti corrosivo, in cui ognuno può perdersi e ritrovarsi. Un approccio molto singolare a questo autore di certo da riscoprire.

trovi la recensione di Violetta Giarrizzo anche qui
https://polonicult.com/nozioni-di-base-di-petr-kral/

 

Come superare la “cecità esistenziale. Nozioni di base: la recensione di Pasquale Veltri su leggeretutti.net

Come superare la “cecità esistenziale. Nozioni di base: la recensione di Pasquale Veltri su leggeretutti.net

“La curva. Piacevole diversivo nel monotono percorso di una strada, la curva dà il senso al viaggio e lo trasforma in gioia.”

Cela pensieri come questo, che si fermano all’istante, oppure proseguono su un sentiero che porta in un dove che  non ti aspetti. Inserito nella Collana Tamizdat -parola con la quale venivano indicati i testi che circolavano clandestinamente nell’ex URSS-, “Nozioni di base”  è alla prima edizione italiana, ottimamente tradotta dal ceco da Laura Angeloni. Introdotto, anticipato e impreziosito da tre brevissimi contributi di Milan Kundera, Yves Hersant e Massimo Rizzante, il libro si può leggere anche senza un ordine logico, aprendolo a caso;  i capitoli sono minuscoli mondi a sé, minuscoli eppure potenzialmente senza confini, capaci di creare suggestioni e sapori come solo la poesia può fare.  Capitoli della lunghezza di poche righe o racchiusi in meno di tre pagine, i  cui titoli, nella loro essenzialità, dicono molto: Il brindisi, Radersi, Il commiato, Altrove, Sfiorare, Coppie, L’ultima goccia, I dettagli…

E’ sufficiente lasciarsi trasportare nelle atmosfere di questi momenti fissati sulla pagina, dove si scoprono attimi senza tempo e universali, o anche situazioni di tutti i giorni nelle quali però Kral, con straordinaria sensibilità, riesce a cogliere l’inaspettato, l’elemento a cui non pensiamo e che non vediamo, ma che pure è sempre stato lì, immobile davanti a noi. E’ il passare oltre alla “cecità esistenziale”, come la chiama Kundera.

E’ un libro fatto di stimoli, sensazioni, icone, significati e profondità da cercare, di vocaboli semplici da capire e frasi perfette. Un piccolo tesoro ancora poco conosciuto nel nostro Paese, una lettura di grande fascino offerta da un grande intellettuale.

Petr Král è nato a Praga nel 1941. Esponente del Surrealismo è poeta, traduttore, saggista, sceneggiatore e critico.

Pasquale Veltri