Le texte Intertestualitànell’ope- radiVioletteLeduc,MauriceSachs –JeanGenet–SimonedeBeauvoir de Luana Doni donne une nouvelle clé de lecture de l’œuvre de l’écri- vaine française Violette Leduc dont les études ont été plutôt fructueuses au cours des dernières années.
À travers le prisme de l’intertex- tualité, qui renvoie au lecteur les re- flets des relations complexes et sou- vent subtiles entre différents textes littéraires, Doni analyse de manière captivante les stratégies utilisées par Leduc pour dialoguer avec cer- taines œuvres de ses mentor : celles de Maurice Sachs (en particulier Le Sabbat), de Jean Genet (Le Miracle de la Rose, Notre-Dame-des-Fleurs) et de Simone de Beauvoir (L’Invi- tée, La Femme rompue et Les In- séparables), écrivains phares pour son écriture. Une écriture qui naît, comme Luana Doni le souligne, de la rencontre avec les autres.
Une autre particularité de cet es- sai souligne son caractère inédit : la volonté de montrer l’originalité de l’écriture leducienne en la privant des préjugés qui ont parfois accom- pagné l’analyse de son œuvre, sou- vent liée au personnage Leduc.
Le premier chapitre s’ouvre sur une présentation de l’écrivaine, de la genèse de son écriture ainsi que des principales études critiques qui lui ont été consacrées. Doni y ex- pose ensuite la démarche métho- dologique qu’elle adopte : à une analyse intertextuelle synchronique –mettant en relation l’œuvre de Le- duc avec les grandes figures de la littérature française, de Verlaine et Rimbaud à Colette, Proust ou en- core Gide – s’ajoute un ensemble de références à la littérature contempo- raine, notamment Jouhandeau, Leh- mann et, de manière plus marquée, Cocteau. L’autrice mobilise par ail- leurs les cadres théoriques de l’in- tertextualité proposés par Mikhaïl Bakhtine, dans sa conception poly- phonique, ainsi que les typologies de Gérard Genette. Chez Violette Leduc, l’intertextualité interne se manifeste avec une particulière in- tensité dans la trilogie autobiogra- phique, où l’écrivaine réintègre des éléments de ses textes antérieurs afin de consolider la structure en chaîne de l’ensemble. Selon Doni, LaBâ- tarderévèle de manière exemplaire cette organisation réticulaire, tout en offrant au lecteur une perception claire du projet littéraire de Leduc. Le deuxième chapitre se concentre sur les rapports qui s’entrelacent entre l’écriture de Leduc et celle de Maurice Sachs, l’auteur qui lui a ou- vert les portes de la littérature. La présence de Sachs, son grand inter- locuteur littéraire, devient pour Le- duc l’occasion pour interpeller Gide, Cocteau, Jacob. Doni souligne à plu- sieurs reprises le rôle fondamental joué par cette figure singulière dans la vie et dans l’œuvre de l’écrivaine : une présence qui hantera comme un fantôme toute son écriture à partir de son premier roman, L’Asphyxie. Dans cette section, Doni met en comparaison les passages de cer- taines pages des romans de Leduc avec ceux de Maurice Sachs, en mon- trant comment les trois composantes essentielles du style Leduc (amour, mystique et mort) ont été influencés par l’écriture de Sachs. Le chapitre est particulièrement intéressant car le dialogue entre les textes de Sachs et ceux de Leduc devient aussi l’occa- sion pour découvrir l’influence exer- cée sur les écrivains par les maîtres de leur formation littéraire, des symbo- listes Verlaine et Rimbaud aux plus contemporains Proust, Gide et Coc- teau.
Vient ensuite le chapitre 3 – Jean– consacré à l’auteur qui a proba- blement le plus influencé sa produc- tion littéraire, Jean Genet. L’écrivain subversif par excellence devient très tôt son frère littéraire, au sein d’un rapport caractérisé par une estime littèraire réciproque. Genet, avec le- quel l’écrivaine partage la connais- sance de Sartre (qui protège jalou- sement) et Simone de Beauvoir, exprime toute son admiration pour L’Affamée.
Les deux écrivains entretiennent une relation d’amitié particuliè- rement intense, marquée par une forte complicité, qui connaîtra tou- tefois une rupture brutale à l’occa- sion d’une répétition générale de la pièce Les Bonnes de Genet — ini- tialement dédiée à Leduc. Cet épi- sode conflictuel ne met cependant pas un terme à leur dialogue artis- tique, chacun demeurant, malgré les tensions, une source d’inspiration créative pour l’autre.
L’analyse proposée par Doni s’at- tarde plus spécifiquement sur les ré- sonances du Miracledelarosede Jean Genet, dont l’influence se mani- feste à plusieurs reprises dans L’Af- famée, LaFolieentêteet LaChasseà l’Amour de Leduc, tout en exerçant également une empreinte notable sur ThérèseetIsabelle. En parallèle, Ravageset Trésorsàprendreentre- tiennent des affinités intertextuelles plus explicites avec un autre roman de Genet, Notre-Dame-des-Fleurs. Doni met notamment en évidence la genèse intertextuelle complexe de l’ensemble Thérèse et Isabelle – Ravages, dont le processus d’écri- ture demeure fragmentaire et par- tiellement obscur.
Elle souligne que le langage éro- tique/amoureux utilisé par Leduc prend forme grâce aussi à la lecture de Genet : la rose évoquée dans les œuvres de l’écrivain est omnipré- sente dans celles de Leduc, mais c’est surtout l’aspect de la littéra- ture bâtarde, au-delà des catégori- sations de genre, qui rapproche les écritures des deux écrivains.
Le dernier chapitre, dans le- quel Doni explore les liens entre Simone de Beauvoir et Violette Leduc, aborde un terrain déjà lar- gement étudié, ce qui l’inscrit dans une continuité critique bien établie. On revient sur l’événement, la ren- contre entre les deux écrivaines en février 1945 au Café de Flore, sur la fascination exercée par Beauvoir sur Leduc, sur l’ambiguïté de l’at- titude de Simone de Beauvoir par rapport à cette écrivaine émergente et sur la révision puis la censure de certains passages de l’œuvre de Le- duc par Beauvoir.
Certainement, les pages concer- nant le travail de censure sur Ra- vageset ThérèseetIsabelle, selon les études de Catherine Viollet, le cas du récit Le Taxi et, surtout, la publication posthume par Simone de Beauvoir du dernier roman de la trilogie autobiographique, La Chasse à l’amour, s’avèrent plus riches d’un point de vue analytique. En reve- nant sur une étude effectuée par Mireille Brioude, « Une simple er- reur de date ? Les révélations des derniers feuillets de La Chasse à l’amour» (2019), Doni met en lu- mière la singularité du dernier pa- ragraphe du roman qui se conclut précipitamment et avec un style qui diffère beaucoup de celui de Vio- lette Leduc, riche en métaphores et en suggestions. Les études sur la partie conclusive de LaChasseà l’amour sont encore en cours et c’est sur cette voie encore à parcourir que Doni achève son essai.
En explorant les références in-tertextuelles dans l’œuvre de Le- duc, Doni offre une analyse appro- fondie de la manière dont l’écrivaine tisse un réseau complexe de signi- fications et de résonances à travers ses textes. Cette approche permet de mieux comprendre la profondeur et la richesse de l’œuvre de Violette Le- duc et son importance dans le pay- sage littéraire français, mettant en lumière sa puissance créatrice et les enjeux d’une écriture aux multiples facettes.
In Europa tra fine ‘800 e inizio ‘900, per poi oltre proseguire, esplode, dentro una concezione borghese del patriarcato che riproponeva i consueti schemi di subordinazione e sudditanza ma insieme paradossamente li smentiva nel trionfo della libertà personale e individuale, la contraddizione del femminile proprio per la sua (del femminile) nascente indisponibilità a farsi imprigionare in quegli schemi.
È innanzitutto la drammaturgia nordica ma non solo, tra l’altro quasi esclusivamente maschile, a farsi portatrice dei quella contraddizione e di quella indisponibilità che lo sguardo appunto maschile ‘pativa’ anche angosciosamente mentre, secondo l’insegnamento szondiano, contribuiva non poco alla crisi, speculare a quella sociale, del dramma moderno. Questo bel libro di Enrico Pastore affronta però il tema da un punto di vista diverso, quello delle artiste cioè, oggi diremmo performer, che non furono solo oggetto di quella mutazione ma se ne fecero concretamente carico subendone anche gli effetti. Non solo personaggi, da Salomè all’Olympya di Hofmannsthal, ma veri e propri corpi alieni che ribaltavano la percezione del femminile, incidendo sulla struttura stessa della rappresentazione. Nomi di artiste, da Sada Yacco a Cléode Mérode, da Edith Craig a Valentine de Saint-Point e Emmy Hennings, non a caso, come spesso capitava e ancora capita a molte artiste, praticamente dimenticate nonostante l’impulso essenziale che hanno saputo dare al rinnovamento del teatro. Ma non è un bagno di memoria, è soprattutto un riconoscimento di valore, dovuto e comunque tardivo. Forse altrettanto importante di quello che in precedenza segnò l’esordio sulla scena della donna, non solo come personaggio ma in carne ed ossa, e così capace di modificare anche il senso stesso del personaggio teatrale. Un lavoro importante e approfondito, come testimoniato dalla corposa bibliografia, quello di Enrico Pastore, definito da Renzo Francabandera nella sua prefazione non solo un’operazione di rottura, ma soprattutto di condivisione capace di dare l’avvio a forme sempre più complesse, nel Teatro e nella Società. Una dimostrazione ulteriore di come l’attività di quelle artiste ‘eversive’ non fosse rivolta esclusivamente alle donne nel teatro ma anche, modalità questa tipica del femminile, all’intero teatro e inevitabilmente alla intera Società. Un volume ricco e articolato da consigliare perché parlando del passato parla soprattutto al nostro presente.
Sul filo della lama, pubblicato per la prima volta nel 1991, è un libro bello e terribile. L’autore David Wojnarowicz – artista e attivista omosessuale per i diritti delle persone con Hiv/Aids –, è morto nel 1992 a New York per complicazioni correlate all’Aids a soli 37 anni: in quel periodo quasi nulla si sapeva di questo virus, compreso il modo di curarsi.
Nato nel 1954 a Red Bank (New Jersey), figlio di un marinaio violento e alcolizzato, David trascorse un’infanzia fatta di abusi ed espedienti, prostituendosi per pochi dollari fin dalla giovane età. È verso la fine degli anni Settanta che riesce ad affrancarsi dalla strada avvicinandosi prima alla scrittura e poi al mondo delle attività visive. La sua opera spazia dalla scrittura, alla scultura, alle installazioni e tutte le sue creazioni hanno come filo conduttore la solitudine, la diversità, una forte denuncia sociale e la difficoltà di vivere in una società antagonista.
Anche Sul filo della lama – una raccolta di saggi, un memoir disintegrato in mille frammenti, capitoli, ricordi – è un testo che denuncia la violenza, dà voce agli emarginati e alle minoranze, e mette in evidenza le colpe della politica, dei media e delle organizzazioni religiose americane. Nonostante il doloroso disfacimento del suo corpo e la sofferenza della sua cerchia di amici che, lentamente, uno per uno, muoiono decimati dal virus, il j’accuse dell’autore è energico e potente: lancia strali contro l’amministrazione Reagan che ha cercato in tutti i modi di relegare ai margini dello spazio pubblico ed estetico le persone con sindrome da Hiv/Aids e le soggettività queer. Wojnarowicz condanna apertamente chi detiene il potere perché totalmente disinteressato alle persone di cui, invece, dovrebbe occuparsi e perché tratta le minoranze come “piattelli a una gara di tiro”, potere rappresentato da gente che, per esempio, mentre si preoccupa di eliminare in Costarica alcuni giornalisti impegnati a portare alla luce la verità sull’importazione di cocaina da parte del governo e sull’utilizzo dei profitti derivanti dal narcotraffico per finanziare i contras, si presenta in uno studio televisivo o nel giardino della Casa Bianca o dal palco di una convention, parlando ipocritamente di gloriosi progetti umani che avrebbe in serbo per la società americana, se solo fosse eletto Presidente degli Stati Uniti.
Istituzioni indifferenti che invece di investire nella Sanità per garantire cure a tutti mettendo a disposizione strutture adeguate a chi contrae questa terribile malattia o in generale a tutela delle fasce più vulnerabili, alimentano lo stigma nei confronti di chi è colpito dall’Aids e la disinformazione in materia di salute sessuale. Le risorse destinate a contrastare la diffusione del virus sono il minimo indispensabile per far bella figura sui giornali e “pararsi il culo” mentre le persone, pur di salvarsi la vita, sono disposte ad assumere sostanze chimiche per il giardinaggio o a farsi inoculare un vaccino a base di escrementi umani.
Anche il Vaticano e la Chiesa cattolica non escono indenni dall’accusa di Wojnarowicz poiché hanno ignorato le evidenze scientifiche che dimostrano come i preservativi in lattice, se correttamente usati, possano prevenire la trasmissione dell’Hiv e di altre malattie; non solo da parte loro non c’è stata una corretta informazione per prevenire la diffusione del virus, ma sono state fatte affermazioni “preistoriche” secondo le quali gli unici modi per prevenire l’Aids sarebbero stati morigeratezza e astinenza, per cui a coloro che ignoravano gli insegnamenti della Chiesa cattolica e contraevano la malattia non restava altro da fare che incolpare sé stessi.
L’autore si rivolge anche contro la stampa per non avere dato conto alla società dell’ampiezza dell’epidemia, poiché da un lato chi controlla l’informazione porta avanti il suo programma conservatore con un’accurata selezione di quali notizie diffondere, e dall’altro considera le persone aggredite da questo virus come sacrificabili. L’America è descritta come una nazione di zombie dove ci sono tante tribù: “alcune si occupano di decerebrare le persone sostenendo il governo nel suo lavoro quotidiano, vendono alle masse mucchi di carne marcia, come una storia corrotta e falsa e un futuro corrotto e falso, e nonostante quella carne puzzi di decomposizione e pus e sangue questa particolare tribù celebra queste esalazioni nauseabonde come se fossero virtù costruite su gloriosi slanci”. Leggiamo anche una sorta di resoconto dei lunghi vagabondaggi in automobile di Wojnarowicz, con accurate descrizioni di paesaggi americani, riflessioni su architettura e arte, storie strazianti di amici e amanti che muoiono di una morte lenta e feroce, leggiamo di furtivi incontri clandestini con estranei in servizi igienici, cabine per camion, squallide stanze d’albergo, magazzini fatiscenti, automobili. Non mancano di conseguenza passaggi a contenuto sessuale, con descrizioni alquanto esplicite e crude; non sono, però, racconti gratuiti, scritti per scandalizzare o eccitare il lettore, ma hanno la funzione di liberare la sessualità in tutte le sue forme, normalizzare aspetti naturali come il sesso e il corpo, sottolineando il fatto che ancora oggi questi aspetti sono considerati un tabù, qualcosa da regolamentare e da nascondere se, in qualche modo, non conformi o sgraditi alla morale borghese.
Troviamo tutto questo e molto altro nel libro, e quello che più colpisce è l’attualità del pensiero dell’autore: dopo oltre trent’anni le critiche al Sistema sono assolutamente replicabili alla situazione attuale. Sul filo della lama è un manifesto contro il consumismo di cui ancora siamo imbevuti; contro il silenzio e l’indifferenza della politica, della stampa e della società borghese, completamente disinteressati alle minoranze o alle problematiche dei soggetti fragili; contro l’ormai consolidata abitudine a colpevolizzare le vittime, il fenomeno oggi definito victim blaming cui spesso si fa cenno in casi di violenza ai danni delle donne.
Questo manifesto torna alla luce in un momento in cui è necessario far sentire voci, se non di ribellione, almeno di critica. Non solo, ha anche il merito di riportare a galla la questione della tossicodipendenza, piaga sociale di cui si parla sempre troppo poco rispetto alla vastità del problema, esteso sia in termini di spettro di sostanze che circolano sia per numero di generazioni coinvolte. In ultimo, va riconosciuta a Wojnarowicz la grande capacità di riuscire ad alternare descrizioni molto crude e violente a immagini di grande poesia come, per esempio, la magia evocatagli da una nuca intravista in metropolitana o come quando, nella parte finale del libro, chiude numerosi paragrafi con la frase: “Cercate il profumo dei fiori finché siete in tempo”.
“E mentre guardavo il sole lassù, con il grande edificio bianco alle mie spalle e la quiete di un paese dove erano morti tutti, poteva essere ovunque, mi assalì un grande senso di inutilità, mi pervase tutti i pori e le cellule del corpo e sentii tutto, tutto eccetto me stesso, infinitamente lontano. Ed ero un mollusco nel solido guscio di quella inutilità, ci stavo bene, anche se ero solo e senza senso, ma appena ne uscivo il mio corpo molle e vulnerabile incontrava qualcosa di doloroso. Appena uscito, compariva subito Irena e la sofferenza di non averla e la sofferenza di non sapere se mi interessava davvero o no, e la sofferenza di desiderarla ed essere geloso di lei e quella di essere indifferente a lei e quella di pensare che non l’avrei mai avuta e che era stato ed era tutto inutile, le serate e le parole e la rivoluzione […].”
Il romanzo ceco che ha subito la più feroce e spietata offensiva mediatica dell’intero periodo socialista è senza dubbio I vigliacchi (1958) di Josef Škvorecký. A suo modo, il romanzo divenne un vero e proprio caso editoriale, l’imputato di un “processo letterario” che costrinse l’autore a confrontarsi con i vertici del regime comunista. Nella Cecoslovacchia della fine degli anni ’50, il caso de I vigliacchi determinò un inasprimento delle politiche censorie che impedì a molti autori, tra cui Bohumil Hrabal, di pubblicare le proprie opere. Come era accaduto per Il dottor Živago nel 1957, un anno prima della pubblicazione de I vigliacchi, il romanzo dovette attraversare un complesso percorso editoriale prima di essere pubblicato; inoltre, le numerose stesure del testo che ci sono pervenute rendono difficile individuarne una versione ufficiale e definitiva. La nuova traduzione de I vigliacchi (2025), pubblicata da Miraggi, colma il vuoto lasciato sugli scaffali dal 1969, quando vide la luce, per Rizzoli, la sua unica edizione italiana, almeno fino ad ora.
L’esplodere dello scandalo, paragonabile a quello scoppiato per Il dottor Živago, fece sparire il nome di Škvorecký dai piani editoriali per ben cinque anni. Ricomparve solo nel 1963 con la pubblicazione di La leggenda Emöke, il «delizioso racconto» ricco di «ondulazioni musicali» che ha ispirato il nome di questa rivista, e che è così descritto da Angelo Maria Ripellino in una lettera a Italo Calvino. Fondatore a Toronto, dopo la sua emigrazione dalla Cecoslovacchia, della casa editrice ’68 Publishers, fondamentale per la diffusione della letteratura ceca all’estero, Josef Škvorecký si inserisce nel novero degli autori che, in vari momenti del secolo scorso, subirono il fascino della letteratura americana, da sempre considerata un “tabù” dalle politiche culturali di regime, perchè estranea alla loro logica normativa.
Negli otto capitoli in cui è diviso il romanzo, che corrispondono ai giorni tra il 4 e l’11 maggio del 1945, si racconta l’arrivo dei russi a Kostelec, una piccola città immaginaria ispirata a Náchod, ora libera dai tedeschi. Nella costruzione del racconto Škvorecký disattende però ogni regola dell’estetica di regime, ogni principio del realismo socialista. Sebbene non possa definirsi propriamente un romanzo anticomunista, I vigliacchi presenta, per la prima volta nel contesto cecoslovacco, una posizione libera, leggera e spensierata. La narrazione è in prima persona e punta soprattutto sull’immediatezza delle impressioni del protagonista. Non è infatti l’intervento della voce autoriale a richiamare l’attenzione, non è l’opinione forte dell’autore a mediare le riflessioni del personaggio che fin da subito non viene dotato del cinismo necessario a motivare le sue considerazioni. Il protagonista Danny cresce insieme all’autore e ne costituisce una sorta di alter ego fittizio (tornerà infatti in altri romanzi di Škvorecký); non è l’uomo “da glorificare” dell’estetica ufficiale, ma è un Giovane Holden che fa del suo patriottismo lo strumento per conquistare Irena, la ragazza di cui è innamorato senza essere ricambiato.
In un romanzo giocato sulla descrizione contrastiva del mondo degli adulti e quello dei giovani, il giovane Danny oscilla tra dissenso e adesione. L’arrivo dell’Armata rossa viene privato di ogni forma di mediazione ideologica; tutto l’evento è presentato come una grande farsa, uno sketch di cabaret: un cambio di bandiera, un palchetto, i russi come ubriachi uomini a cavallo, l’organizzazione della Resistenza come un susseguirsi di ronde senza senso.
Danny ama le ragazze, il jazz, il ragtime e la cultura americana, ha da poco concluso il liceo; il suo cognome Smiřický è quello di una famiglia nobile e ciò fa di lui un privilegiato, un buon partito. Si sente diverso da «quelli che hanno fame», i comunisti, da quelli che non hanno una camera confortevole in cui rifugiarsi. È chiaro fin da subito, dunque, che la sua visione del mondo non è priva di implicazioni, poiché condizionata, seppur in minima parte, dalla sua eredità di classe. Danny è un ragazzo stregato dai ricordi. È perennemente perso nel suo fantasticare e riscopre la realtà, seppur parzialmente, solo dopo essersi scontrato con l’evidenza della guerra, che impedisce lo svolgersi della sua vita quotidiana. Eppure, nonostante siano posti di fronte alla violenza della guerriglia, lui e i personaggi con cui dialoga minimizzano i fatti appena accaduti attraverso scambi di battute privi di forza comunicativa: la violenza resta perlopiù riposta nella loro mente. Raccontano gli eventi senza dar peso alla morte, rendendola quindi inconsistente, e forse, per questo, ancor più dolorosa.
Danny è per primo uno dei vigliacchi a cui allude il titolo, così come lo sono i suoi amici, che evitano lo scontro aperto, o i personaggi in vista della città, che cambiano posizione con l’arrivo dei russi. La forza del protagonista sta proprio nel suo “parlare di nulla”, nella sua inettitudine, in questa sua inerzia esistenziale che, contrapposta al pathos degli eventi, dà vita ad una satira contro il piccoloborghese, contro il “mondo dei padri” e contro la sacralizzazione dell’Armata rossa.
Se dunque non possiamo riconoscere lo sconforto del protagonista nei dialoghi a cui prende parte, lo possiamo però fare nelle parti liriche, nei suoi monologhi, nelle contraddittorie idealizzazioni del presente che testimoniano la sua sostanziale fragilità, nelle sue paure nei confronti del futuro: la laurea in lettere e la vita in questo “nuovo mondo” che ha cancellato il vecchio. Con Hemingway come modello per i dialoghi e Faulkner per le parti liriche, Škvorecký dona al suo personaggio l’indeterminatezza emotiva dei protagonisti dei romanzi di Sartre o Camus. Nonostante la sua naïveté, Danny si mostra capace di articolare pensieri estremamente complessi senza però giungere mai ad un vero e proprio “sunto esistenziale”, optando sempre per risoluzioni provvisorie, contraddittorie o di compromesso. Anche il leitmotiv dell’affermazione dell’amore per Irena – l’ossessione per il suo “A love supreme” – ci mostra come, in realtà, questa esperienza sia ben lontana dall’essere totalizzante, o quanto meno lo sia in modo estremamente provvisorio. Irena è sia oggetto di desiderio che motivo di repulsione, mentre le interazioni con il mondo femminile se in molti casi prevedono un tentativo di corteggiamento, in tanti altri possono essere riassunte nel motto infantile: “maschi contro femmine”. Danny è un narratore inaffidabile e sono le contrastanti modalità in cui concepisce l’amore a dimostrarcelo: l’amore è furbizia, desiderio, soggiogazione, idealizzazione; «le ragazze sono tutte stupide» se lo rifiutano, ma allo stesso tempo si dispiace di vivere in un «mondo di uomini» se accettano le sue avances. Se nell’assenza di un commento in terza persona possiamo riconoscere il voluto occultamento dell’opinione autoriale, nel flusso dei pensieri di Danny, tutto sommato abbastanza ordinato, e in questa serie di indicazioni sul protagonista – il nesso eroismo/erotismo e il suo narcisismo –, nel suo modo di descrivere il mondo femminile e nel tentativo di sopprimere i suoi reali sentimenti nella contraddizione, possiamo riconoscere la sua sostanziale irresolutezza.
In questo contrasto tra diversi registri emozionali, tra le parole del personaggio e i suoi pensieri, tra la sua risposta emotiva agli eventi e il peso che sembra conferirgli, la musica è ciò che segnala al lettore un possibile istante di armonia, ciò che garantisce una forma di coerenza ai discorsi del protagonista. Il lessico musicale anticipa un momento di confessione intima, ne rivela la profondità. La musica è la vera lingua con cui dialogano Danny e i suoi amici. E se il reale senso di questi discorsi è come la parte sommersa di un iceberg, ed è la musica a guidarci, ecco che quanto leggiamo non è che uno scat, una serie di sillabe musicali sincopate che non hanno valore di per sé, ma che si arricchiscono di significato all’interno di un contesto più ampio – storico o armonico, ma non solo – che va cercato non in superficie, ma sott’acqua.
In questa grande partitura possiamo trovare la call and response tra le voci dei protagonisti, le blue notes dei momenti di monologo (in cui Danny mostra tutte le sue fragilità), e le battute in cui lo stream of consciousness si fa meno strutturato e più libero, come un assolo di sassofono. Ed è l’abilità cinematografica di Škvorecký a rendere i diversi elementi tra loro coesi: i moduli narrativi ripetitivi, l’ibridazione lessicale, gli intermezzi dialogati, i rari – ma non assenti – momenti elegiaci, anche se repressi o nascosti.
Nel finale, è la luce rossiccia della stella Betelgeuse ad annullare l’equivalenza che Danny stabilisce tra il sassofono e il mitra; la luce sanguigna della stella, del colore prima dell’amore, dell’Armata rossa e poi della guerra, gli fa comprendere come, in realtà, ad accomunare tutti gli attori di questa storia siano soltanto la morte e la vendetta, in un ciclo che difficilmente potrà essere interrotto. La guerra non è più qualcosa su cui interrogarsi, ma una realtà concreta. Sopravvivono gli interrogativi sull’amore, su Irena, sull’invidia che Danny prova nei confronti dell’amante di lei, ma non su un possibile futuro di morte, perché ne è terrorizzato. Immagina Irena in una Praga dalle tinte jazz, una nuova Chicago ben diversa dalla piccola Kostelec; oppure sogna la donna sconosciuta che spera di incontrare là dopo la guerra. Ma anche questo futuro è precario. Unica sicurezza resta la musica, strumento privilegiato per riconsiderare quanto successo, o forse solo il pretesto per negarsi ad ogni tipo di introspezione, ad ogni possibilità di crescita. Di fronte ai “disastri della guerra” rimanere immobili non è una reazione innaturale; dopotutto, come Danny è costretto ad ammettere, posto di fronte alla violenza della guerra anche «Goya non è niente».
Viene quasi naturale invertire le lettere e trasformare il professor Toti nel maresciallo Tito: del resto tutti gli riconoscono una notevole somiglianza fisica con l’ex presidente della ex Jugoslavia, oppositore dei fascio-nazisti, ma anche del PCUS di Stalin. Toti, però, è un attempato ricercatore a contratto dell’Università di Camerino, specializzato nelle ricette sul carciofo e sull’uso delle erbe aromatiche nel Medioevo. Per questo non capisce bene perché la Famosa Conduttrice della trasmissione “Il mondo in cucina” abbia cercato proprio lui per questa missione, piuttosto che non uno dei tanti suoi giovani studenti, certamente più a loro agio quando si parla di ricette e cucina contemporanea, ma soprattutto quando ci si deve esporre sullo schermo televisivo. Fatto sta che accetta di scrivere il soggetto per cinque puntate anche perché assecondano la sua proposta di una puntata sulla cucina balcanica, in particolar modo per la cucina di Sarajevo. Il viaggio di lavoro non è dei più comodi, perché le vie di comunicazione nelle terre dei Balcani, dopo la spaventosa guerra dell’inizio degli anni Novanta del ventesimo secolo, è precaria e tutta da ricostruire, come le vite degli abitanti di quei luoghi. Toti sceglie di fare l’autostop e quindi di approfittare della compagnia di guide affabili disposte ad avvicinarlo alla sua Sarajevo. Ma in realtà Toti ha un’altra missione, anzi ne ha due: trovare un ricettario cinquecentesco probabilmente molto caro al maresciallo Tito e dato per disperso dopo il bombardamento della biblioteca di Sarajevo; ritrovare la sua ex fiamma, sua studentessa di un tempo, Alma. Il tutto scandito da pranzi e cene semplici, cucinati secondo tradizione e conditi da salse e rakija…
Eric Gobetti è un riconosciuto e stimato storico, specializzato in Novecento ed in particolar modo sulle vicende della penisola balcanica: alla sua penna si devono pagine chiare e documentate sulle foibe, sulla fine della Jugoslavia, ma anche sui partigiani e la seconda guerra mondiale. Nel suo primo romanzo sceglie una formula ben riuscita di narrazione e saggio e ci porta a spasso per una parte dei Balcani, in quelle terre senza confine fra il Montenegro, la Bosnia Erzegovina e la Croazia per spiegare coi fatti, cioè con usanze e soprattutto piatti culinari, il senso di equilibrio multiculturale di un mondo che molti vogliono dividere, ma che in realtà convive benissimo al di là di ogni etichetta e mutazione linguistica. Non c’è niente di più identitario per definire un popolo della sua cucina: scopriamo che a distanza di centinaia di chilometri cambia qualche nome, cambia qualche lettera, ma non l’essenza dei piatti di carne e pesce, verdure e rakija, vero collante di uomini e donne che sono divisi dalla fede, però uniti dall’amore per la loro terra. L’esperienza on the road è un modo per riflettere sui temi della libertà e dell’identità, sui confini e sull’insensatezza delle guerre, sulla distruzione e sulla dignità della ricostruzione. Un libretto ben riuscito, narrativamente parlando anche banale, ma di quella “banalità del bene” che aiuta a capire quanto dobbiamo ancora capire dell’essere umano in un mondo a volte subumano.
appena uscito per Miraggi Edizioni l’attesissimo libro di Sergio Garau, poeta performativo che più di altri, negli ultimi vent’anni, ha portato i suoi versi – mimati, urlati, destrutturati – per i festival e i palchi di un’Italia sempre più “serva”. Il libro di Garau non si presenta però come il classico “best of”, ma contiene una serie di sezioni per affrontare la contemporaneità. Amante, fin dalla giovanissima età, quando inizia a militare nel collettivo torinese Spara Jurij, della sperimentazione, Garau fa sfoggio di un ricercato plurilinguismo: dallo spagnolo al portoghese, dal tedesco al russo, dall’italiano al sardo – sua lingua natìa – in traduzione a pagina a fianco, come si confà agli autori di un certo peso, perché Garau, tra le altre cose, oltre ad essere stato presidente della L.I.P.S., numerosi campionati nazionali e mondiali di poetry slam li ha scalati e vinti. Risolza ci mette di fronte faccia e schermo alla nemesi di ogni scrittore: l’Intelligenza Artificiale. In un gioco delle parti, Garau rivela al lettore come l’IA distruggerà il genere umano, come il Ponte sullo stretto crollerà durante la sua inaugurazione, come una partita a Tetris finita male scatenerà la Terza guerra mondiale. Che si tratti del G8 di Genova, delle basi militari di Quirra, delle zone rosse del Covid, Risolza ricompone una zona geograficamente immaginaria, temporaneamente autonoma, dove tutto è possibile grazie all’esperienza del linguaggio. C’è anche una profezia (sbagliata) sul nuovo Papa donna: Petra I, ma era difficile indovinare. C’è anche una parte inerente al gaming, dove l’autore compone i suoi haiku nello scenario di alcuni noti videogiochi, da Pac-Man a Space Invaders, ed è questa, forse, la parte meno sperimentale. Dal punto di vista stilistico, Risolza è estremamente eterogeneo, fino a diventare asemico, con la costante di un verso estremamente politico, che si scatena come un coltello a serramanico a fendere l’aria.
“La lama nel ritmo via posta corpo cambio del senso del sangue sorrido ora all’orrido senza fine.”
Le post-poesie di Garau sono piccole installazioni artistiche pronte ad “accendersi” grazie alla compartecipazione del lettore, per quanti saranno pronti a passare al livello successivo nel grande gioco della poesia contemporanea. Quello che presuppone una presa in carico, nella consapevolezza di essere tutti virgole e non punti, nel codice linguistico. In questo libro non troverete sentimentalismi, lirismo, ironia spicciola, cabaret, divismo, francoarminio, gabrieledannunzio, dantealighieri, facili sensazionalismi e nani che sembrano giganti nel tramonto occidentale. Del resto, come scriveva Edoardo Sanguineti, la poesia non è mai poetica.
Sul filo della lama” è una raccolta di testi autobiografici, un memoir irriverente, crudo, cinico ma verissimo in cui l’artista David Wojnarowicz si consegna al destinatario senza mezzi termini, palesando quello che Jonathan Bazzi definisce il suo “cuore scorticato”
“Al tramonto le auto sembravano tanti acquari su ruote: sguardi anfibi di sconosciuti compressi dietro ai finestrini. Imponenti edifici di granito con finestrelle screziate da luci fluorescenti, forme grigie indistinte nei vicoli fradici, merda e spazzatura rotolano nel vento vicino ai tombini intasati, spruzzi di luce al neon rossa e verde scivolano sull’asfalto bagnato. Un barbone emaciato con piedi nudi e lividi – un tempo anche lui è stato bambino di qualcuno – si è intrufolato nel vecchio scatolone di un frigorifero nascosto tra le erbacce di un parcheggio vuoto”:
David Wojnarowicz è stato un artista poliedrico nato nel 1954 e vissuto solo 37 anni (è morto per una complicanza dovuta all’Aids). Scrittore, osservatore acuto del mondo, fotografo, performer, visual artist e attivista, è ora stato portato nelle librerie italiane grazie all’editore resistente e indipendente Miraggi Edizioni, con un libro tradotto da Chiara Correndo e post-fatto da Jonathan Bazzi: “Sul filo della lama”, con sottotitolo eloquente di dostoevskijana memoria: “Memorie della disintegrazione”.
Si tratta di una raccolta di testi autobiografici, un memoir irriverente, crudo, cinico ma verissimo in cui lui si consegna al destinatario senza mezzi termini, palesando quello che Bazzi definisce il suo “cuore scorticato”. Ci mostra la barbarie dei bassifondi, l’altra faccia di una società, quella a stelle e strisce, spesso troppe volte ovattata e ridipinta attraverso film a lieto fine, lustrini e splendori. Qui non c’è la famiglia felice (la sua men che meno, visto che durante l’infanzia fu vittima di abusi da parte del padre, che poi si eclissò), non ci sono storie d’amore melense, ma incontri fugaci e talvolta violenti, scene hot dove il piacere diviene lenitivo della disperazione più profonda, rivendicazioni precise, all’inseguimento di un diritto che si fa sempre più flebile:
“Alcuni mesi fa lessi sui giornali che la Corte Suprema aveva emesso una sentenza secondo la quale gli omosessuali in America non hanno diritti costituzionalmente garantiti contro la violazione della loro privacy da parte del governo. Nel testo si leggeva che l’omosessualità in America è da sempre condannata e che solo eterosessuali, coppie sposate o famiglie possono godere di questi diritti”.
C’è l’Aids, malattia che allora concedeva poche speranze, ci sono le cure, gli amici che scompaiono, le conversazioni, i dubbi, l’ineluttabilità di una vita intensa ed effimera quale fu la sua, divorata fino all’ultimo respiro. Poi ci sono risse, malintesi, meravigliosi scorci urbani psichedelici, accuse coraggiose senza remore di esiti legali (scoprirete, ad esempio, che il cardinale O’Connor è il più grande bugiardo del mondo in fatto di preservativi e sesso protetto e che molti rappresentanti del governo Bush sono pericolosi omofobi). Non mancano le analisi concenti, le speculazioni filosofiche, le bugie e i controsensi smascherati della vita, sui quali, però, non ci si interroga con domande infruttuose, piuttosto la denuncia diviene il canto di un cigno per una nuova consapevolezza che ci porti verso una società più giusta.
Il tutto riportato con un linguaggio feroce e sublime, inseguendo la poesia anche di fronte alla parte più infima dell’esistenza e proponendo talvolta il simbolo dentro un flusso sempre lucido di pensieri, come ipostasi di più alti significati:
“Se si riuscisse a sopportare la luce, ci si accorgerebbe di un cuore centrale con appendici di piovra. Tentacoli come vermi lunghissimi palpitano di pulsazioni stroboscopiche nella bruma bluastra che essuda dal centro. Il centro non è esattamente percepibile con la vista, è più una sensazione: il pingue meccanismo della civiltà, la distruzione totale e programmata del mondo così come lo conosciamo, le svastiche ambulanti che latrano parole di morte quasi fumettistiche”.
Culture diverse, modi di vivere differenti, storie nazionali che seguono il proprio percorso, ma qualcosa ci accomuna: il desiderio di vivere la nostra vita in dignità e autodeterminazione. La Resistenza è una terra di tutti e di nessuno, appartiene all’Uomo. Quello che è fedele a se stesso.
Fedele a se stesso lo è di certo František Wiendl, protagonista di Tempo confinato. Memorie di un prigioniero politico tradotto dal ceco da Annalisa Cosentino per Miraggi Edizioni. La sua è una vita singolare ed insieme anche una fra le tante, una rappresentazione perfetta della vita di un cittadino Boemo del Novecento. Come tante, è una vita impigliata nelle maglie della grande Storia – quella a cavallo tra i due regimi totalitari – . È proprio questo suo essere vittima del sistema/dei sistemi che lo rende comune. La storia del singolo si eclissa dietro un numero quando la tragedia da storicizzare è troppo grande o anche quando la volontà di narrare manca.
Ma la vita di František è anche una vita singolare, a suo modo, per quella forza di autodeterminazione non solo desiderata passivamente, ma praticata attivamente e per la dignità che ha conservato in ogni circostanza, anche quando la Storia l’ha reso una vittima fra le tante.
Inoltre, se una storia acquista vividezza nel momento in cui la si racconta, anche per le generazioni a venire, la vita di František Wiendl, unica nelle sorti comuni, acquisisce la sua aura di unicità per la volontà del figlio di narrarla.
Trama – La struttura narrativa di Tempo confinato segue la forma di un dialogo, quello generazionale che intercorre tra Jan e František Wiendl. Jan è il figlio ansioso di ricostruire la storia paterna, prima che questa cada nell’oblio con la sua morte. Ma è anche il rappresentante di una generazione che non ha davvero sperimentato in prima persona la parte più brutale dei regimi totalitari. Jan, come noi lettori, è quello che viene dopo, il post-. Il suo metodo è l’indagine che scava nella memoria del padre: pone le sue domande, chiede un chiarimento.
František è ricettivo, paterno e fattuale allo stesso tempo. È, soprattutto, il testimone oculare, la vittima e l’oppositore che ha lottato per ottenere la democrazia di cui Jan, da un certo punto in poi della sua vita, ha potuto godere.
La conversazione segue, dunque, la parabola della vita di František: da partigiano, figlio di un partigiano, durante il regime nazista ad oppositore del bolscevismo durante il regime sovietico, per poi diventare un prigioniero politico. È proprio la scena del processo, quello che cambierà per sempre la vita di František, la scena introduttiva. Dopo la condanna, per aver aiutato alcuni fuggiaschi a passare il confine dall’allora Cecoslovacchia verso la Germania Ovest, František subirà l’umiliazione e la durezza dei campi di lavoro. E poi, una volta libero, il difficile rinserimento nella società.
Nella narrazione inevitabilmente vengono inglobati, oltre agli accadimenti storici, gli altri coprotagonisti di questa pagina nera della Storia. I “complici” ma anche i compagni di prigionia, che hanno aiutato František a non perdere di vista l’aspetto umano. Tempo confinato è inoltre arricchito da foto e dalle commoventi lettere che František inviò nel corso degli anni di prigionia a sua madre e suo padre.
Non voglio assolutamente fare l’eroe, ma nel considerare questa domanda ripenso alla situazione di allora, e in quel momento le possibilità erano queste: entrare nel Partito Comunista […] Oppure si poteva non fare niente, restare a guardare. La terza possibilità era opporsi al loro insediamento non democratico. Era questo il nostro caso, volevamo difendere i diritti democratici. Ciò significa che abbiamo scelto consapevolmente di opporci, considerandolo un nostro dovere, senza avere paura. Eravamo consapevoli anche delle conseguenze.
– Tempo confinato
Ho scelto di proporvi questa citazione perché mi sembra esemplificare al meglio il senso della vita di František Wiendl. Dalle sue risposte al figlio non emerge mai una volontà di eroicizzare le sue azioni. Quando piuttosto quella di sottolineare che la gente comune si è trovata a dover prendere scelte fuori dall’ordinario perché i tempi lo richiedevano. Di fronte a questa verità viene quasi spontaneo chiedersi “cosa avrei fatto al suo posto?” Giudicare da una posizione confortevole non è mai giusto. Forse lo sapremo quando la Storia chiamerà il nostro turno. Ma forse quell’ora è già arrivata.
Un lavoro a quattro mani, un lavoro a due menti, un lavoro a due cuori, un lavoro a due anime, attraverso una potentissima corresponsione di afflato emotivo ed emozionale, che denota e delinea una comunione di pensiero e una proiezione riflessiva di poderosa empatia intima e introspettiva.
Non è certamente mai semplice e semplicistico improntare un lavoro letterario congiunto, perché ogni scritto di qualsivoglia contenuto si rende sempre “creazione-creatura” elettiva ed eletta, richiede una cura e una premura amorevole e una forma di accudimento esclusivo in ogni sua fase “di gestazione” come se metaforicamente venisse “portata in grembo” per poi venire alla luce e prendere vita. Andy (alias
Andrea Fumagalli) e Lory Muratti, nella loro sintonia alchemica sinergica hanno trovato un perfetto e convincente compromesso ideale di intenti e di intenzioni e sono pertanto riusciti a fondere le proprie singole individualità artistiche e creative in un intreccio di commistione letteraria, sfociato in questo libro dal titolo quasi disarmante e sferzante al contempo “L’ora delle distanze” (Miraggi Edizioni), che pone l’accento in primis sulla componente concettuale e simbolica sottesa e insita nel messaggio sostanziale e in seconda battuta offre degli spunti di richiamo e di rimando trasversali dai molteplici sviluppi interpretativi, lasciando poi al lettore la libertà di una fruizione personale e soggettiva molto ampia e dilatata. La sospensione tra reale e irreale, tra realtà e invenzione, tra visione realistica e immaginaria, prospetta una lettura avvincente e intrigante, dinamica e vivace, prolificante di pulsioni e brulicante di vibrazioni, di quella good vibe energica ed energizzante che appartiene al DNA genetico di entrambi nella caleidoscopica esplosione del rispettivo talento innato, che possiedono assieme alle virtuosi doti e risorse di camaleontico trasformismo. È un libro che non cerca nessuna tipologia di accettazione e gradimento massificante e mercificante e tanto meno aderisce a degli stereotipi standardizzati banali e scontati, emulativi e statici e tanto meno ancora si piega passivamente a quelle cosiddette leggi di mercato editoriale condizionanti e limitative. È un libro altresì che si propone di andare oltre, di guardare oltre, di volare oltre e di viaggiare in una direzione preferenziale sui generis, affrancata da qualunque vincolo e filtro a monte, per accedere a una sfera comunicativa di cosiddetti liberi battitori, quali sono Andy e Lory da sempre, da ravveduti e consapevoli anticonformisti a 360°, da artisti indipendenti mai disposti ad essere inclusi e inseriti dentro schemi di cliché predefiniti e preconfigurati a priori. Andy e Lory confermano e riconfermano con questo libro la loro meritevole e qualificante posizione di scelte coerenti e responsabili nel portare avanti con la massima onestà intellettuale il progetto letterario e si rendono senza dubbio un esempio positivo a modello di orientamento artistico-professionale scevro da ogni volontà speculativa e da ogni ambiguità dialettica, uscendo allo scoperto e cercando un dialogo di incontro, di scambio e di confronto sempre su un piano interattivo paritetico e su un livello relazionale e interrelazionale autentico e spontaneo.
Quasi in diretta, appena finita la Seconda guerra mondiale, il giovane Josef Škvorecký, fra i maggiori scrittori cechi del secolo scorso (era nato nel 1924) mette nero su bianco un romanzo-fiume, Zbabělci (I vigliacchi) ora in libreria grazie a Miraggi Edizioni con una nuova traduzione a cura di Alessandro De Vito.
Il libro racconta le vicende di un gruppo di ragazzi sollevati finalmente dall’oppressione dell’occupazione nazista ma per nulla entusiasti del nuovo Leviatano, lo stalinismo, che si affaccia cupo alle porte della loro storia.
Siamo in Cecoslovacchia fra il 4 e l’11 maggio del ’45, il contesto è ovviamente imparagonabile, ma a prima vista le giornate della voce narrante, Danny Smiřický, e dei suoi amici, sembrano quelle di una qualunque banda di giovani europei, italiani anche, degli anni Settanta, che se la spassano suonando e rincorrendo ragazze. Ovviamente è un’altra storia, ma indiziaria del tono e del clima che di primo acchito si respira in queste pagine.
Il protagonista tornerà nei romanzi successivi dell’autore, una volta emigrato in Canada, per nulla intenzionato a farsi macerare dal controllo comunista, già immaginando da ragazzo un’alternativa occidentale com’è testimoniato dalla conoscenza dell’inglese e dai primi esercizi di traduzione.
I vigliacchi del titolo amano il jazz, perplessi rispetto agli avvenimenti della grande Storia che li aspetta fuori dalle stanze in cui fanno le prove, e si lasciano tormentare dalle fanciulle che gli ruotano intorno. Rispetto all’underground nostrano di mezzo secolo fa – freak destinati a soccombere sotto i colpi criminali della strategia della tensione e della cupezza delle Brigate Rosse – questi ragazzi tendono a fuggire da una morsa ancor più stretta e tragica: sono sopravvissuti agli eccidi nazisti, gli ultimi fuochi della guerra ancora esplodono, la liberazione dovrebbe renderli euforici ma temono che un nuovo mostro stia rubando le loro illusioni.
Non casualmente, al suo apparire in patria, il libro incontrò una dura ostilità: ma come, i russi comunisti ci hanno liberato dal nazismo e voi siete innamorati dell’America? Škvorecký lo fu così tanto da trasferirvisi, non negli USA ma in Canada, dove contribuì a far conoscere al mondo occidentale scrittori altrimenti destinati alla clandestinità. Com’è in un certo senso clandestina la vita di questi ragazzi, estranea ai drammi della storia o forse così segnati da volersene liberare per ripiegarsi sui fatti propri: più malinconici che gaudenti in verità, nonostante le velleità contrarie, ma riluttanti ad abbracciare i mitra per fare il loro dovere.
Il protagonista in particolare s’imparenta con la stravagante e numerosa famiglia degli spleenetici della letteratura novecentesca (anche quella del secolo prima) – qui illusioni e fantasticherie erotico-romantiche (l’ossessione per l’imprendibile Irena) si alternano a momenti di aspra cupezza, di quelli ben noti agli adolescenti (seppure qui al crocevia con l’età adulta).
Ha dei momenti di soprassalto, Danny, ascolta per radio le notizie di Praga messa a ferro e fuoco, e lì per lì crede di dover fare il suo, ma sono momenti brevissimi, ci crede poco. Tiene al jazz piuttosto, a una musica attraverso cui incarnare e sublimare insieme gioie e dolori. Il distacco, l’ironia è forte e il sax (un libro di Škvorecký tradotto da Adelphi è intitolato Il Sax basso) sembra fatto apposta per dissacrare gli improbabili entusiasmi comunisti (che a loro paiono tutto sommato non così diversi dai padri borghesi).
La settimana del maggio 1945 (a ogni giornata corrisponde un capitolo) avrebbe tutto per essere la più eccitante della sua giovane vita – lo è pure, da una parte, ma il nuovo che avanza in luogo del nazismo per Danny già puzza di vecchio, di ordinario.
La verve di un sax tuttavia può essere beffarda e malinconica insieme, ossia autoironica, autoriflessa, e irresponsabile, com’è della giovinezza, verso quanto accade intorno, fra soldati tedeschi che scappano e russi che occupano la piccola città, per cui Danny, fra un Diexieland e un “ronzio sincopato del sax”, sempre torna col pensiero a Irena, certo la sua ossessione, salvo che “poi mi dispiaceva un po’ per lei per il fatto che non l’amavo più”.
Come quello di un narratore inattendibile, anche l’io di questo romanzo deve poter disporre di una lingua adeguata, qui uno slang mutuato (e reinventato) da quello giovanile, che dell’irriverenza jazz prova a restituire anche l’umore.
Nella esauriente postfazione Alessandro Catalano ci avverte che non è facile renderne le peculiarità in italiano; Alessandro De Vito (che della casa editrice Miraggi è anche uno dei fondatori nonché curatore della collana NováVln dedicata alla letteratura ceca) vi si cimenta affidandosi a una recente edizione critica che riorganizza i materiali precedentemente soggetti a censure, elusioni e montaggi arbitrari responsabili di una ricezione distorta del romanzo. Che sa dell’America dei giovani salingeriani non meno che delle fumisterie praghesi dell’indimenticato Angelo Maria Ripellino.
Molto interessante e ben strutturato il saggio di Enrico Pastore, recentemente pubblicato da Miraggi Edizioni con la prefazione di Renzo Francabandera, è un viaggio affascinante e coinvolgente negli anni a cavallo fra Ottocento e Novecento – periodo storico significativo e importante che ha visto l’Occidente nel suo massimo splendore -, alla riscoperta della vita e delle opere di cinque artiste straordinarie, che non solo hanno rappresentato le tendenze e le caratteristiche di un’epoca, ma che hanno anche lasciato, attraverso la loro grande personalità, un segno profondo nel difficile percorso di emancipazione della donna.
Un’opera che si inserisce nel solco di quella produzione letteraria preziosa, volta al recupero e alla valorizzazione di una serie di figure femminili – del mondo dell’arte, della cultura e non solo – che, colpevolmente dimenticate, hanno invece determinato un passaggio fondamentale nello sviluppo della costruzione dell’identità femminile moderna, protagoniste accantonate da quella Storia che ci appartiene e soprattutto ci riguarda tutte e tutti da vicino. Grazie a una scrittura scorrevole, mai pesante, capace di incuriosire il lettore cogliendo dettagli essenziali senza mai perdere l’armonia del discorso complessivo, Enrico Pastore ci conduce così in quegli anni vivaci e accesi della Belle Èpoque, fra cafè chantant, numeri di cabaret, danze ammalianti e spettacoli innovativi, fra le pieghe più interessanti e anticonformiste di una società frizzante in cui il teatro era uno dei mezzi di comunicazione più influente. Ed è proprio in questo luogo magico e così importante da un punto di vista sia culturale che sociale, che le donne, le artiste protagoniste del volume, hanno potuto imporre una propria visione rivoluzionaria della figura femminile, che non è più mite e rassicurante angelo del focolare, ma che diventa anima libera, emancipata, indipendente, intraprendente, lasciando che il corpo diventi campo di battaglia, fulcro significativo di una lotta che intreccia vita privata e pubblica, politica e svolte sociali, nella definizione di un nuovo approccio femminile all’arte scenica che spazia dalla danza all’espressione, dalla scrittura alla regia. Sada Yacco, Clèo de Mèrode, Edith Craig, Valentine de Saint-Point, Emmy Hennings. Cinque donne meravigliose, cinque modelli d’ispirazione, cinque dive purtroppo dimenticate, che grazie al saggio di Enrico Pastore ci vengono restituite in tutta la loro eccezionalità, capaci di lasciare un’impronta decisiva, concreta e duratura, in un mondo culturale, dove purtroppo l’opera delle donne, non solo teatrale, viene ancora vista come un’eccezione, o come direbbe Josephine Baker – e da qui il titolo del volume – “una curiosità”.
Un ultimo accenno merita in conclusione la copertina del romanzo, che grazie all’immagine della bellissima Cléo de Mérode riesce a evocare alla perfezione le atmosfere della tematica trattata incuriosendo il lettore.
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